Sony tue le MiniDisc
Introduit en 1992 sur le marché japonais, puis dans le reste du monde, Sony avait présenté le MiniDisc, 13 ans après le Walkman, comme le substitut idéal au support cassette.
Mais ce produit n’avait pas trouvé son public. Ecrasé par le CD-audio, il avait pourtant de bons atouts, dont l’enregistrement portable, bien avant les autres enregistreurs optiques. Mais son coût a vite rendu ce produit anecdotique auprès de l’ensemble des consommateurs.
Il n’y a guère qu’auprès de quelques marchés de niches que ce produit a trouvé des amateurs. Des appareils pros on été lancés pour répondre notamment à la demande du spectacle vivant, lequel y voyait (et y voit encore !) une alternative peu coûteuse au sampler. Sa capacité à enregistrer et à permettre des marqueurs (comme le faisait les DAT), ainsi qu'à nommer les pistes permettait de déclencher rapidement des sons comme des bruitages, des ambiances ou encore des musiques, de façon précise et sûre…
Avec les avancées du CD et la révolution numérique, ces fonctions se sont généralisées et même banalisées. Le MiniDisc, même s’il a encore été vendu à 22 millions d’exemplaires au mois de mars, poursuit son déclin. L’annonce de Sony d’arrêter ce produit était donc devenue inéluctable.
Les consommables, eux, restent disponibles sans date d’arrêt, pour le moment...